Le mea culpa de Marie-Dominique Aeschlimann

Publié le par J Richard

Jusqu'à présent, la ligne de défense des époux Aeschmlimann était simple: "les emprunts toxiques? C'est fantastique!" Une position absurde, moquée par tous les observateurs (y compris de l'UMP). Car Asnières est bien l'une des villes françaises les plus durement touchées par ce phénomène, découvert à l'occasion de la crise financière.

"L'ancien maire n'avait pas tout compris" (Capital, février 2010)

Le dernier numéro de la revue Capital consacre un article aux gaspillages de l'argent public et revient à cette occasion sur la gestion de l'ancienne équipe municipale asniéroise. L'article (sévère comme on s'en doute sur la situation financière de la ville) commence par ces mots : "L'ancien maire n'avait pas tout compris...." avant de détailler le mécanisme qui a conduit nos prédecesseurs à contracter pour 90 % de dette toxique auprès d'une seule banque, pour des montants déraisonnablesmagazine-n-221 article portrait.
Quelques lignes plus loin, on peut lire un timide mea culpa de la femme de l'ex-maire: «On nous a mal informés [...], Nous n’avions pas la compétence technique pour gérer une telle complexité.»

Cela n'a l'air de rien, mais voilà un changement sensible de discours. Alors qu'il y a un mois à peine, Monsieur Aeschlimann me poursuivait devant les tribunaux pour avoir publié un dossier sur les finances dans Asnières Infos magazine, (je vous tiendrai informés de l'issue du procès, mais vous devinez que j'ai peu d'inquiétude), il semblerait qu'aujourd'hui ces personnes reviennent vers un discours de bon sens. Il y a tout lieu de s'en féliciter.

Sur le chemin de la guérison...

Car après tout, ce n'est pas un crime de commettre des erreurs de gestion dans des dossiers aussi complexes. D'autant que la banque Dexia avait bien mal joué son rôle de conseiller dans cette affaire: d'autres que Monsieur Aeschlimann auraient pu tomber dans le panneau il faut en convenir.
Certes, les conséquences de cette mauvaise gestion sont dramatiques pour nos finances communales, mais le fait de tenir enfin un discours réaliste sur la question m'incite à penser que les époux Aeschlimann sont sur le chemin de la guérison financière...Le Conseil municipal de ce soir, où les questions budgétaires seront abordées, me donnera-t-il raison?

Notre ville aussi est sur le chemin de la guérison, car Le Grand Rassemblement pour Asnières ne ménage pas ses efforts pour assainir les finances: rénégociation de la dette auprès de Dexia, gestion plus rigoureuse des deniers publics... Le budget 2010, sur lequel travaille d'arrache-pied la majorité municipale (il sera bientôt soumis au conseil municipal) , permettra de tenir nos engagements en matière de services et d'investissements tout en réduisant le poids de l'endettement.
Un travail de longue haleine qui commence déjà à porter ses fruits.

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