Flagrant délit

Publié le par J Richard

D'habitude, lorsque nous relevons des  bobards dans la propagande de Monsieur le Député-Maire, nous réagissons en argumentant pour rétablir la vérité des faits, l'exactitude des chiffres.... Mais parfois (souvent) les citoyens renvoient dos-à -dos les protagonistes de pareille polémique: "L'UMP et le PS s'accusent mutuellement de mentir, c'est habituel; la vérité est sûrement entre les deux...ou nulle part!"
Sauf que cette fois, notre adversaire est pris la main dans le sac!
A force de claironner partout que la presse économique lui avait decerné un brevet de bonne gestion - alors que c'était rigoureusement le contraire- le maire vient de s'attirer les foudres du magazine CAPITAL qui vient de publier un démenti officiel: non, jamais les experts de ce journal n'ont considéré Asnières comme "bien géré", à l'inverse, ils lui ont decerné un "point rouge" dans le classement paru dans le numéro de février.
Afin de faire prendre les vessies pour des lanternes aux Asniérois, le maire avait tronqué l'article de Capital et publié quelques extraits laissant croire en effet que le classement de la ville était satisfaisant...mais il a été pris la main dans le sac.

La main dans le sac

Meme chose pour le pseudo-article du MONDE chantant les louanges du maire et reproduit dans le journal de campagne de l'UMP. Je vous livre un (vrai) scoop: cet article n'a jamais été écrit par la rédaction du journal! C'est la mairie (le maire lui même ou ses collaborateurs) qui ont rédigé ces lignes d'autopromotion.
Helas, certains Asniérois se sont fait piéger par cette propagande habile et ont vraiment cru que le célèbre quotidien avait signé cet article à la gloire du maire d'Asnières!
Ces manipulations révèlent un réel mépris pour les électeurs. Dimanche prochain il faudra sanctionner ces pratiques.
Souvenons nous, en Espagne; Zapatero avait été élu après un immense mensonge du gouvernement de droite (à propos des attentats à Madrid). Ce mensonge était revenu au visage de ses instigateurs, comme un boomerang... Il en sera sûrement de même à Asnières.
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